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Écofictions, Anthropocène et création artistique : figurations, récits, discours
18 avril 2024 . 17h30 – 19h00
Organisateur :
LASLAR · Margarita RAILLARD · Anouck LINCK
Lieu :
Nous avons le plaisir de vous annoncer la tenue de la dernière séance de l’année universitaire 2023-2024 du séminaire pluridisciplinaire « Écofictions, Anthropocène et création artistique : figurations, récits, discours ». Vous trouverez ci-dessous les informations. Veuillez noter quelques changements dans le programme et dans l’horaire par rapport à l’information figurant sur l’affiche du séminaire.
Résumé :
En variant les échelles de plan, du microcosme au macrocosme, le cinéma relativise fréquemment la taille et donc la place de l’humain dans l’univers. Il développe des formes d’attention pour d’autres histoires que celles des humains, produisant alors des décadrages et des décentrements de la figure humaine. Une approche environnementale du cinéma peut consister d’une part à développer une pratique de l’analyse filmique qui prendrait en considération les autres qu’humains, si longtemps délaissés par l’histoire du cinéma, et d’autre part à interroger les gestes des cinéastes qui travaillent sur ces décentrements et contribuent à élaborer de nouvelles écologies du sensible.
Vincent Deville est Maître de conférences en Études cinématographiques à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, où il co-dirige depuis 2014 le Master 2 Métiers de la production. Il a publié Les Formes du montage dans le cinéma d’avant-garde (Presses universitaires de Rennes, 2014) et co-dirigé trois ouvrages collectifs : avec Rodolphe Olcèse, L’Art et les formes de la nature (Hermann, 2023) et L’Art tout contre la machine (Hermann, 2021) ; avec Loig le Bihan, Penser les formes filmiques contemporaines (UGA Éditions, 2023). Ses recherches portent sur les représentations de la nature au cinéma et sur la contribution des formes du montage à l’écriture de l’Histoire.